Bienvenue chez nous !

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Dodo pour nous ... Cheyou et Cara ...

mardi 19 mai 2009

Anniversaire

Ce dimanche, les bébés ont eu deux ans !

Ce sont officiellement des grandes, et oui, c'est l'âge de raison chez les beagles.

Mais rassurez-vous, elles sont toujours aussi nouilles et adorables.

Elles me font toujours autant craquer.

Pour le plaisir :







samedi 9 mai 2009

La p'tite histoire

Il y a longtemps que je ne suis pas venue par ici ...

Problème de temps comme toujours.

Le sujet du jour (et la première rime du jour d'ailleurs), c'est le comment du pourquoi de l'arrivée de mes deux chiennes nouillesques dans ma non-chienne de vie.

Tout d'abord, il faut parler de la chienne avec laquelle j'ai grandi.
Elle mérite d'avoir son petit hommage, ma chère Sindy.

Sindy


C'était une croisée labrador, qui détestait l'eau faut-il noter. Très fine, noire, poitrail blanc ainsi que le bout des pattes et de grands yeux noisettes. C'est le chien qui a déboulé dans ma vie un jour de juin (ou juillet?),après son adoption au refuge de la SPA de Colmar (Haut Rhin).
Pourquoi elle ? Parce que mon père avait repéré un chien qui n'aboyait pas, recroquevillée au fond de sa cage. Qu'il l'a appelé, et qu'elle a donné la patte, tout en le regardant au fond des yeux. Dans ce regard, toute la détresse possible. Je ne me souviens plus très bien, mais en me focalisant dessus, ça s'éclaircit. Quelques secondes d'échanges muets, un appel au secours. Alors papa a demandé son âge. 9 mois à peine, et déjà abandonnée deux fois. C'était suffisant pour qu'il demande à la voir. Il est entré, et la chienne est resté très tranquille. C'était fini. Elle ignorait encore qu'elle n'était plus un chien abandonné parmi d'autre, mais un nouveau membre de la famille. Mon père a cru qu'elle lui arracherait le bras, tant elle avait de force. Durant une semaine, elle n'aboyait pas et tremblait beaucoup. Enfin elle se tranquilisa. Déboradant de joie de vivre, nous l'avons emmené à la mer, et nous avons perdu deux fois sa médaille avec un rouleau de papier à l'intérieur, car nous étions directement sur la plage,et le sable l'a engouti.

Le rêve fut un peu brisé lorsqu'on lui diagnostiqua de l'épilepsie. Peu importe, nous avons persévéré jusqu'à trouver la bonne médication. Elle était moins follette car elle avait atteint 5 ans.

Désormais il fallait la placer en pension pour partir. Nous n'étions déjà pas du genre à partir tout les étés, pas grave. On partit moins souvent, et je me plaisais à répéter que "je préfère 365 jours d'amour que 15 jours de soleil".

J'ai grandi, elle a vieilli. Je ne partais pas en balade seule, moi et le sens de l'orientation faisions deux à l'époque, et avec sa force ... Bien qu'elle ne tirait jamais quand je la prenais durant nos balades du dimance, on ne voulait pas tenter le diable. A la maison, le vrai "maître", c'était papa. Même si grâce à elle, je n'étais plus vraiment fille unique, il y avait deux bébés à la maison.

J'ai encore grandi, assez pour réussir mon bac, et filer dans une prépa pour un concours. La première année seule toute la semaine.

Puis, un week end de mai, tout se détraqua. Elle ne mangeait plus, rendait tout, ne se retenait plus. Finalement nous avons du nous y résoudre le lundi matin. Durant tout le week end, j'étais en colère contre mes parents. Eux ont cédé plus vite que moi, malgré mes convictions. Je ne pouvais pas renoncer facilement. Je ne pouvais pas la perdre. J'avais imaginé mille fois qu'ils m'appeleraient pour me dire qu'ils avaient du l'emmener chez le vétérinaire pour son dernier voyage. Et ce fut le seul week end de l'année où je ne devais pas retourner en cours le lundi mais le mardi. Le lundi 11 mai 2005, au soir, il n'y avait plus personne pour occuper le canapé. Elle nous avait laissé l'emmener avec confiance, et était partie sans souffrance. Moi j'ai pleuré. Je ne lui en voulais pas de partir, je savais que ça arriverait. Je pleurais de ne plus pouvoir la serrer contre moi, de ne plus passer ma main dans ses poils, de ne plus jamais me faire lécher, de ne plus jamais embrasser sa truffe. J'avais peur de l'oublier. Je pleurais contre le fait qu'un chien ne vit pas aussi longtemps que nous.

Je fus triste longtemps, incapable de regarder une photo sans me mettre à pleurer. Incapable de les enlever parce que l'absence serait plus forte. Je ne voulais pas y penser, mais je ne voulais rien oublier. Je me mit à lire sur le canapé.

Avec le temps, j'ai pu regardé les photos, j'ai pu en parler, pas toujours sans en pleurer toutefois.


Transition

Au bout d'un an, la présence animale me manquait cruellement. Je savais que rien ne serait comparable à Sindy. Mais cette maison vide me mettait les nerfs en pelote. J'ai fini par insister pour reprendre un animal tout les trois. Seule sur Strasbourg avec un emploi du temps de folie à cause de mes études, c'était hors de question.

C'est à Noël 2006 que mes parents lachèrent leur bombe, ils voulaient adopter un chien, et pas n'importe lequel : un beagle.

Ils avaient craqué pour sa bouille, pour sa physionomie. Le fait que ce soit un chien qui soit petit et "manipulable". Dans le sens qu'en cas de pépin, il serait plus aisé de déplacer un beagle qu'un labrador.

Un Beagle ... en fait deux !

La vétérinaire du village possédait un beagle. Après discussion, elle nous a transmis les coordonnées des éleveurs. C'était début 2007. Quelques mois plus tard, j'insiste pour appeler les éleveurs, car nous souhaitons accueillir un p'tit bout en juillet.

Il reste deux femelles, une tricolore et une bicolore.

Depuis le début mon père souhaitait deux chiens, car ce sont des chiens de meutes qui ont horreur de la solitude. Ma mère et moi pensions avoir assez à faire avec un.

Nous décidons de voir les chiots, d'où la photo de Cheyenne dans mes bras. Un dimanche matin, début juin.

Durant deux jours, maman cogite, la p'tite bicolore n'a pas encore de maître, et elle est si mignonne. Ma p'tite crotte blanche au milieu des autres noiraux. (Ils s'éclaircissent plus ou moins ensuite). Papa n'a rien dit, mais lui aussi y repense. D'habitude les chiens à truffe rose, il n'aime pas. Mais le mardi soir, papa dit :
"c'est simple, on adopte les deux. Elles sont trop mignonnes, et de toute façon autant en prendre deux d'un coup."
On appelle pour demander si la p'tite a déjà un maitre entre temps, réponse : non.
Eh bien, elle nous aura. C'est ainsi que la p'tite crotte devint Caramelle.

Un mois plus tard, tout juste de retour de vacance, un jour après l'anniversaire des deux mois, nous allons chercher nos p'tits bouts.

3 kg de chien, tout fou, tout dou, tout beau.

2 ans plus tard, c'est plutôt 14 kg, et on ne regrette absolument pas les mois de galères pour être propre et obéir. et surtout balader sereinement sans laisse.
(un p'tit exploit pour ce dernier, car apprendre à deux chiens, toute seule, c'est pas de la tarte !)



voilà, une longue explication de la p'tite histoire ^^